Courte anatomie

La couleur de l’iris est déterminée par la présence de pigment, appelé mélanine, et provient de la génétique.

  • Yeux bleus : Faible concentration de mélanine, le vert et le rouge sont absorbés, seul le bleu est diffusé.
  • Yeux bruns : Forte concentration de mélanine, le bleu est absorbé, le rouge et le vert sont réfléchis.
  • Yeux gris, verts, noisettes : La couche pigmentaire réfléchit une partie de bleu, de rouge et de vert, donnant une teinte mixte.

Plus la quantité de mélanine est importante, plus l’iris sera foncé. L’iris est également très vascularisé et innervé. L’œil est alimenté par l’artère centrale qui suit le nerf optique.

Qu’est-ce qu’on regarde ?

Lors d’une séance d’iridologie, on examine les pigmentations, les structures, les tâches, les textures et les cercles de l’iris.

Comment est pratiquée l’iridologie ?

L’iridologie utilise divers outils :

  • Un iridoscope
  • Une loupe grossissante
  • Un appareil photo avec un objectif spécifique
  • Une cartographie d’iridologie

Chaque iris est divisé en 60 sections différentes, chacune représentant une partie différente du corps.

Pourquoi utiliser l’iridologie ?

L’iridologie permet de déceler :

  • L’état toxémique : présence ou non de toxines dans l’organisme et sa capacité à les évacuer
  • La vitalité : les ressources minérales, nerveuses et psychiques
  • Certains aspects de la vie émotionnelle : stress, anxiété
  • Les tendances aux allergies
  • D’éventuels dysfonctionnements au niveau des organes : fragilité, surcharge, inflammation
  • L’état du système immunitaire
  • Des troubles de la circulation sanguine
  • Un terrain rhumatismal

Les limites de l’iridologie

Bien que pratiquée depuis plus de 3000 ans, l’iridologie est encore considérée aujourd’hui comme une science expérimentale. Seule l’intoxication au cuivre a été reconnue par la médecine avec la maladie de Wilson.

« Elle est un moyen complémentaire de diagnostic qui ne doit jamais exclure les autres méthodes cliniques ou de laboratoire. » – Gilbert Jausas

Un peu d’histoire

L’iridologie trouve ses racines dans l’Antiquité, chez les Égyptiens, en Mésopotamie, en Inde et en Chine. Des papyrus égyptiens montrent des prêtres examinant les yeux des pharaons. Hippocrate (460-375 av. JC) déclarait : « Tels sont les yeux, tel est le corps. »

À travers les siècles et les pays, médecins, physiologistes et oculistes ont établi les premiers liens entre les organes et leur projection dans l’iris. Le développement de l’iridologie s’est accéléré au 19ème siècle.

Quelques figures marquantes de l’iridologie

  • Hippocrate
  • Paracelse
  • Ignace Von Peczely
  • Dr. Emil Schlegel de Tubingen
  • Dr. Anderson
  • Dr. Gaston Verdier
  • Gilbert Jausas
  • R. Bourdiol
  • André Roux
  • Bernard Jensen

« Tels sont les yeux, tel est le corps » – Hippocrate